Les sites de Brive Tourisme
4 % des Gaz à Effet de Serre (GES) sont générés par le numérique ... face à ce constat, Brive Tourisme a souhaité faire évoluer ses pratiques, en commençant la refonte de ses sites web dans une logique d’écoconception.
Si la question de l’écoconception des sites web en général commence à être globalement abordée, elle est encore peu traitée par les destinations touristiques, traditionnellement très tournées vers l’image, et qui éprouvent donc une difficulté naturelle à appréhender ce changement.
Brive Tourisme a donc tenté l’aventure en fer de lance, sans repère ni guide préétabli. Car il n’existe pas à ce jour de référentiel pour analyser clairement et simplement les émissions de GES. Comment savoir si télécharger une brochure est plus vertueux que de l’imprimer sur du papier recyclé, issu de forêts gérées de manière responsable, en utilisant des encres sans solvant et expédiés par courrier via des trains ?
Il est très difficile de répondre aux différentes questions qui se posent tout au long du processus de création d’un site web, car aucune grille de critères d’écoconception n’existe réellement à ce jour. Et chaque étape soulève son lot de nouvelles interrogations !
De plus, les prestataires techniques sont encore peu aguerris en la matière et aucun n’est réellement « spécialisé » en écoconception. Nous avons donc choisi de travailler avec des agences qui partagent nos valeurs, plutôt que de nous orienter vers des outils standards dans lesquels nous risquions de diluer nos convictions.
L’objectif de la refonte du site de destination était d’optimiser ses performances tout en étant le plus vertueux possible en terme d’émission de GES et de respect des utilisateurs.
Pour cela, nous avons engagé un travail de fond sur le référencement naturel, qui constitue la pierre angulaire du projet. En effet, une page de site internet consultée entraine la production de 1,76 grammes de Co2 en moyenne, et 7 grammes pour une recherche google. Faciliter l’accès à la bonne information permet donc de générer moins de requêtes et en conséquence moins de GES ; sans parler du confort utilisateur qui trouve rapidement la réponse la plus pertinente possible à la question qu’il se pose.
Mais cette optimisation du référencement naturel nécessite un important travail préalable de recherche de mots clés, d’écriture ou de réécriture, de réflexion quant à la meilleure arborescence possible, etc. Ce qui n’est pas une moindre affaire quand on sait que le site de Brive Tourisme compte plus de 500 pages ! Pour réussir ce véritable challenge, il a donc fallu former aux techniques de rédaction web, une douzaine de contributeurs en interne, bien au-delà du service communication.
Ce travail sur le référencement naturel est loin d’être anecdotique, non seulement pour l’utilisateur, mais aussi pour les administrateurs du site, qui vont devoir repenser complètement leur façon d’analyser les chiffres de fréquentation. Fini le temps de la surenchère où l’on cherchait à faire rester l’internaute le plus longtemps possible sur notre site, à obtenir un nombre de pages vues le plus important possible et un taux de rebond bas !
Avec cette nouvelle logique, l’objectif étant d’amener la réponse le plus rapidement possible aux questions des internautes, le nombre de pages consultées et le taux de rebond prendrons un sens complètement différent.
Mais le travail n’est pas fini, et l’objectif est de poursuivre l’amélioration du site au fur et à mesure de nos questionnements ! Une chose est sure cependant : il ne ressemble à aucun autre et il est le reflet de nos convictions. Toutes les questions qu’il nous a permis d’aborder ont amené des questionnements beaucoup plus large, à l’image de la stratégie initiée également sur l’animation de nos réseaux sociaux.
Les sites de Brive Tourisme